La norme XML supporte des documents logiques dont le modèle abstrait est un arbre d'objets typés. Si, par exemple, une base de données stocke un document logique complet de quelques centaines de méga-octets (comme c'est fréquemment le cas pour une documentation technique de systèmes complexes), il peut être nécessaire de visualiser ou d'éditer une (ou plusieurs) entités (ou des parties d'entités), sans vouloir pour cela travailler sur le document entier.
Si l'activité doit être liée à la modification d'un sous-arbre, il est alors nécessaire de fournir à l'éditeur d'un tel fragment les informations appropriées concernant le contexte du fragment, dans le document englobant qui n'est pas à la disposition du destinataire.
Le Groupe de travail sur les fragments XML se propose donc de définir une façon d'échanger des fragments de documents XML.
Le Groupe de travail sur les fragments XML se propose donc de définir une façon d'échanger des fragments de documents XML, avec leur contexte d'utilisation qui contiendrait toute l'information nécessaire à des activités de parsing, de visualisation et de modification.
La dernière version de cette spécification date de juin 1999. Depuis lors, il semble que, d'une part, aucune force du W3C ne soit affectée à cette spécification et que, par ailleurs, elle ne suscite que peu d'intérêt, au regard de la liste de diffusion enregistrant les commentaires sur la spécification. Dire que cette spécification ne verra pas le jour rapidement relève alors du pléonasme. Pourtant, elle pourrait prendre toute sa valeur dans les activités d'édition et de modification de document, pour lesquelles se posent sans arrêt la question de savoir comment envoyer vers l'outil d'édition l'information minimum de contexte : souvent, la question est résolue par des transformations ad hoc.
Le principe de la spécification est de définir toute l'information de contexte nécessaire à des activités de parsing, de validation et d'édition d'un fragment XML. Ces informations de contexte s'intéresseront anx DTD, aux parents et frères du fragment échangé, pour y définir les attributs et leurs contenus directs.