Si RDF est un métalangage de définition de Métadonnées, il peut être important de lui associer une définition des termes et propriétés utilisés pour ces Métadonnées. L’intérêt ? Pouvoir partager sur Internet la sémantique des données.
Par exemple, “Droopy a une fourrure blanche” ne présuppose en aucun cas de qui est Droopy. En revanche, il peut être intéressant de savoir que Droopy est de la classe des mammifères, qui plus est de la classe des chiens. C'est la fonction de RDF-S, que de permettre d’identifier des classes et des relations (propriétés) entre les classes.
Du coup, il deviendra possible d’inférer en utilisant les classes et les propriétés ! La connaissance du Web par des programmes devient alors plus riche : c’est bien l’objectif du Web sémantique.
RDF-S, pour se définir, utilise RDF : l’ensemble forme alors un tout cohérent. À noter, enfin, l’existence de OWL qui formalise davantage les possibilités de définitions de classes et de relations entre elles.
En définissant des classes et des propriétés, l'objectif de RDF-S est de définir des modèles de Métadonnées permettant de raisonner sur les données fournies, dans le but de permettre à des outils intelligents de mieux comprendre les contenus du Web. Ainsi, de par l’appartenance des individus (les ressources du Web) a des classes, il sera possible d’ingérer de nouvelles propriétés sur ce qu’ils représentent.
Utiliser RDF-S revient alors à définir un réel vocabulaire de termes et de liens entre termes. Le langage est basé sur RDF.
RDF-S permet de définir
Pour aller plus loin, le standard permet aussi de définir des hiérarchies de classes : “Femme Mariée” —> “Femme” —> “Humain” —> “Animal”...
Si on souhaite associer une propriété (nom de jeune fille) à une classe (Femme Mariée) c’est uniquement pour pouvoir déduire de la propriété une information sur la nature de la ressource dont on parle.
Ainsi, il peut être intéressant de déduire de l’assertion “Le nom de jeune fille de Marie est Dupont” que Marie est une Femme Mariée... qui plus est c’est une Femme vu la relation d’héritage des classes définie plus haut.
Ainsi donc, dans RDF-S, tout est fait pour permettre la mise en place d’inférence sur le vocabulaire dans un objectif de déduire des informations nouvelles à partir des Métadonnées trouvées.
On le voit, les primitives de RDF-S sont assez simples. Du coup, les manques suivants seront comblés avec OWL:
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Cours No 5 - Langages d’ontologies
: RDF et OWL to define elements, Bernd Amann, -05/2003, édité par INRIA RDF Schema, W.W. Song, 02/2009, édité par AAI-AIS (Advanced Artificial Intelligence: Advanced
Information Systems) |